L’indice en question se réfère à des indicateurs bien précis, à savoir les taux de chômage et de l’inflation, le taux débiteur et la croissance du PIB.
Au sommet de la liste, figure le Zimbabwe, en tant que pays le plus misérable du monde, étant donné la hausse extrême des prix et de l’inflation. De son côté, la Suisse se situe au plus bas de la liste, du fait de l’absence de difficultés financières et de dettes, outre l’augmentation du PIB, explique l’économiste.
Les États-Unis, l'Allemagne et la Chine sont aussi au bas de la liste. Les États-Unis se classent au 134ème rang, suivis de l'Allemagne (135ème), du Qatar (140ème) et de la Chine (142ème).
Entre « misérable » et « heureux », le Maroc est désormais plus proche des pays les plus misérables, après être passé de la 115ème place, en 2021, à la 68ème place, en 2022, en raison de la hausse du taux de chômage, facteur déterminant dans ce classement, avec un score de 36.565 points.
Dans ce sens, l’économie marocaine a enregistré la perte de 280.000 postes, des chiffres attribuables à une baisse de 229.000 emplois dans le milieu rural et de 51.000 emplois dans le milieu urbain, selon les données communiquées par le Haut Commissariat au Plan (HCP).
Globalement, le nombre de chômeurs a augmenté de façon alarmante, atteignant 1.549.000 personnes au niveau national, soit une hausse de 83.000 personnes par rapport à l'année précédente. Le taux de chômage a ainsi augmenté de 0,8 point, passant de 12,1% à 12,9%.
Ainsi, le Maroc reste à la traîne par rapport aux pays de sa région, dont l'Égypte (52ème), l'Algérie (41ème), la Tunisie (43ème) et la Mauritanie (44ème).
Outre le chômage, le Maroc est confronté à d’autres défis économiques, dont l'inflation. Ainsi, selon les dernières statistiques du HCP, l’année 2022 a connu la plus forte hausse de l’inflation à 6,6% dont +11% des prix des produits alimentaires et +42% des carburants. L’indicateur d’inflation a connu au cours du mois d’avril 2023 une hausse de 0,3% par rapport au mois de mars 2023 et de 7,6% par rapport au mois d’avril 2022.
Au sommet de la liste, figure le Zimbabwe, en tant que pays le plus misérable du monde, étant donné la hausse extrême des prix et de l’inflation. De son côté, la Suisse se situe au plus bas de la liste, du fait de l’absence de difficultés financières et de dettes, outre l’augmentation du PIB, explique l’économiste.
Les États-Unis, l'Allemagne et la Chine sont aussi au bas de la liste. Les États-Unis se classent au 134ème rang, suivis de l'Allemagne (135ème), du Qatar (140ème) et de la Chine (142ème).
Entre « misérable » et « heureux », le Maroc est désormais plus proche des pays les plus misérables, après être passé de la 115ème place, en 2021, à la 68ème place, en 2022, en raison de la hausse du taux de chômage, facteur déterminant dans ce classement, avec un score de 36.565 points.
Dans ce sens, l’économie marocaine a enregistré la perte de 280.000 postes, des chiffres attribuables à une baisse de 229.000 emplois dans le milieu rural et de 51.000 emplois dans le milieu urbain, selon les données communiquées par le Haut Commissariat au Plan (HCP).
Globalement, le nombre de chômeurs a augmenté de façon alarmante, atteignant 1.549.000 personnes au niveau national, soit une hausse de 83.000 personnes par rapport à l'année précédente. Le taux de chômage a ainsi augmenté de 0,8 point, passant de 12,1% à 12,9%.
Ainsi, le Maroc reste à la traîne par rapport aux pays de sa région, dont l'Égypte (52ème), l'Algérie (41ème), la Tunisie (43ème) et la Mauritanie (44ème).
Outre le chômage, le Maroc est confronté à d’autres défis économiques, dont l'inflation. Ainsi, selon les dernières statistiques du HCP, l’année 2022 a connu la plus forte hausse de l’inflation à 6,6% dont +11% des prix des produits alimentaires et +42% des carburants. L’indicateur d’inflation a connu au cours du mois d’avril 2023 une hausse de 0,3% par rapport au mois de mars 2023 et de 7,6% par rapport au mois d’avril 2022.
Chômage… Le gouvernement se fixe un objectif d’un million d’emplois
Face à ces aléas économiques, le gouvernement avait lancé une batterie de mesures et de projets visant à créer des emplois. Parmi ces initiatives, on peut citer le programme "Awrach", lancé en janvier 2022, qui devrait relancer l’emploi de la main d’œuvre dans les différents projets d’investissement programmés par les départements ministériels, les établissements publics ainsi que les collectivités territoriales, soit près de 250.000 emplois. Awrach s’inscrit dans le cadre de l’opérationnalisation du programme gouvernemental 2021-2026 en ce qui concerne l’accompagnement des personnes ayant perdu leur emploi et qui trouvent des difficultés pour trouver l’embauche.
Dans la même veine, le programme Forsa, lancé en mars 2022, avec une enveloppe budgétaire de 1,25 milliard de dirhams, a pour but d’aider les personnes porteuses de projets à traversl’accompagnement, l’orientation et le financement.
Ces programmes se sont soldés par des bilans positifs au cours de la première année de leur mise en place. Forsa a permis l’accompagnement de 10.000 porteurs de projets, atteignant 100% de son objectif. Forsa a reçu près de 168.225 candidatures et 73.333 dossiers complets. Quant au programme Awrach, il a enregistré, en 2022, près de 103.599 bénéficiaires, dont 30% de femmes.